Jean Harlow

Fashion Icon Biography Jean Harlow

Copyright © AFP / Harvey White / Kobal / The Picture Desk – Jean Harlow

Jean Harlow naquit le 3 mars 1911 sous le nom de Harlean Harlow Carpenter. Souvent appelée « la blonde platine » et la « bombe blonde » originelle, la singulière alchimie à laquelle parvenait Harlow entre sex appeal et talent de comédienne ouvrit la voie à des actrices comme Marilyn Monroe.

Enfant, tout le monde surnommait Harlow « Baby » et elle n’apprit qu’elle s’appelait Harlean que quand elle commença à aller à l’école. Harlean fut découverte devant les studios Fox, alors qu’elle conduisait une amie à une audition. Elle rencontra par hasard un responsable de Fox, qui lui proposa de venir à d’autres auditions, ce à quoi elle répondit qu’elle n’était pas intéressée. Après que son amie ait parié qu’elle n’oserait pas retourner au studio, elle y retourna et signa un contrat sous le nom de jeune fille de sa mère, Jean Harlow.

Ses débuts à l’écran furent un petit rôle dans le film muet de 1928 Honor Bound. Après une ribambelle de petits rôle dans des films muets, Harlow perça pour de bon en jouant dans Les Anges de l’Enfer (1930), où elle remplaça l’actrice norvégienne Greta Nissen, dont l’accent natal fut jugé inapproprié pour le cinéma parlant.

Pour promouvoir l’image de Harlow, Les producteurs du film Gallagher (1931) le renommèrent La Blonde Platine, créant une vague de fans qui décoloraient leurs cheveux pour s’accorder au carré blond de Harlow. Son équipe de publicité lança également une compétition qui serait remporté par le coloriste qui pourrait recréer l’exacte teinte signature de l’actrice. Jean obtenait la couleur avec un traitement hebdomadaire de peroxyde, d’ammoniac, et de savon à lessive. Harlow également inaugura la salle « Blondes Only » de Max Factory’s à l’ouverture du salon hollywoodien.

Harlow rallia MGM et commença son contrat en jouant dans La Femme aux Cheveux Rouges (1932). Le studio appaira Harlow à Clark Gable pour une série de films couronnés de succès dont La Belle de Saïgon (1932), Dans tes Bras (1933) et La Malle de Singapour (1935). Comme toutes les grandes dames de MGM, elle était habillée par Adrian, mais avait sa propre approche de la mode. Elle aimait les robes monochromes qui embrassaient ses courbes, pourtant souvent du blanc pour obtenir un effet lumineux avec ses cheveux platine et sa peau d’albâtre. Elle évitait d’accessoiriser ses robes avec des bijoux, convaincue qu’une belle robe devrait pouvoir se suffir à elle-même; pour cette même raison, il était rare que ses robes arborent des motifs ou des décorations. Cependant elle portait en permanence un bracelet de cheville, en porte-bonheur. Harlow croyait fermement au minimalisme, et en la qualité plutôt que la quantité, clamant : « À long terme, on économise de l’argent en achetant une robe dont on sera toujours fière ». En frappant contraste avec Joan Crawford, ses nombreuses gardes-robe et sa réputation de dévoreuse de mode, le style de Harlow se reposait sur des investissements durables et pratiques : « Au maximum, j’achète six tenues par saison, habituellement deux robes de crêpe noire, une robe pour dîner, une pour les restaurants et deux robes de soirées. Ma garde-robe n’est jamais bien grande ».

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Written by Bronte Naylor-Jones

Bronte Naylor-Jones is a self-professed fashion nerd based in Surrey, currently completing her degree in Fashion Journalism. She is devoted to old films, rose tea and continues her search for the perfect pair of ankle boots. Looking after the Catwalk Yourself Icons biographies.


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